mHealth : notre santé dans la poche ?

La mobilité dans le secteur de la santé est devenue un domaine qui suscite de grandes attentes et provoque beaucoup d’effervescence. Bien que naissant, ce phénomène ne relève déjà plus des spéculations et des vagues projets discutés lors de réunions obscures de jeunes pousses ou de labos de recherche de plus grandes entreprises. Il a même désormais un terme pour le caractériser : mHealth, voire mSanté en français. Plus concrètement il s’agit de tous les services touchant de près ou de loin à la santé disponibles en permanence via un appareil mobile connecté à un réseau ; les plus répandus auprès du grand public étant les smartphones ou plus récemment encore les tablettes informatiques (plus de 18.900 applications pour l’iPhone et l’iPad).

Le développement du mHealth connaît donc une accélération fulgurante. Ainsi les plus grands acteurs de l’informatique se pressent sur la question. Bill Gates, fondateur de Microsoft, était par exemple un intervenant clé du mHealth Summit 2010 où il y déclara : « Les technologies informatiques ont apporté beaucoup aux systèmes de santé, mais essentiellement dans un premier temps au domaine de la recherche […] Dans le cas du téléphone portable, il y a une chance d’aller au-delà et en fait d’être là avec le patient dans la clinique, qui peut ou ne pas être doté d’un médecin pleinement qualifié pou traiter son problème […] Les téléphones portables sont des outils incroyables. Pour certains d’entre nous, ils permettent d’assurer le contact. Pour des millions d’autres, ils pourraient leurs permettre de rester en vie. » [1]

Autre exemple, la United Nations Foundation dans son rapport intitulé “mHealth for developement : the opportunity of mobile technology for healthcare in the developing world” concluait dès 2009 « le champ du mHealth est arrivé à un tournant. Avec des douzaines de projets implémentés et de bénéfices prouvés, toutes les tendances indiquent que les investissements vont se maintenir et que le mHealth touchera une frange toujours plus large de la population dans les années à venir. » [2]

Les analystes économiques sont également enthousiastes. Pour Technavio, spécialiste des analyses des marchés des technologies émergentes, le marché mondial des applications mobiles santé croîtra à un taux annuel moyen de 24% entre 2010 et 2011. Ils précisent en ajoutant que le point central de cette dynamique sera à chercher du côté du suivi des patients à distance. Pour avoir une idée, il est prévu que ce seul segment du marché du mHealth atteindra 9,3 Mds$ en 2014. [3]

Nous le voyons, les opportunités techniques offertes par ces technologies se concrétisent commercialement en rencontrant parfaitement la demande, que cela soit du côté des professionnels du soin comme des consommateurs en attente de nouveaux services dans ce domaine-là comme ils en ont déjà reçu dans les autres (services bancaires, tourisme, jeux, etc.)

Nutrisvelt, spécialiste reconnu de la gestion du poids et du suivi nutritionnel, entend bien se faire une place dans ce secteur émergent en proposant très rapidement des services mobiles qui sauront transposer son savoir-faire dans cette nouvelle dimension numérique incontournable.

[1] http://www.mhealthsummit.org/about_2010.php

[2] http://www.globalproblems-globalsolutions-files.org/unf_website/assets/publications/technology/mhealth/mHealth_conclusion.pdf

[3] http://mobihealthnews.com/12743/global-mobile-health-app-market-to-grow-24-percent/

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Première victoire : le Conseil d’Etat suspend le décret du 11 avril 2011

Le Conseil d’Etat, saisi de la question du décret interdisant les techniques de lyse adipocytaire à visée esthétique, en a suspendu l’application le vendredi 17 juin 2011.

L’inquiétude suscitée par le décret n’a donc plus lieu d’être. Professionnel ou consommateur, vous pouvez à nouveau prodiguer vos soins ou profiter de ces techniques en toute tranquillité.

Néanmoins, il faut accueillir cette décision avec réserve car il ne s’agit que d’une suspension et non pas d’une annulation. Le Conseil d’Etat, qui s’est prononcé en urgence, doit maintenant statuer sur le fond d’ici à 18 mois. Il est cependant intéressant de noter que le Conseil d’Etat reprend et confirme les arguments des requérants, non seulement sur la menace économique grave, mais également sur la non dangerosité de ces techniques, ceci laissant à penser que l’annulation du décret est fort probable.

Citons ces quelques passages :

« notamment celle des ultrasons non focalisés, sur le fondement d’une suspicion de danger grave pour la santé humaine, alors qu’il ressort de l’analyse effectuée par la Haute Autorité de santé, et des informations recueillies par elle, que ces techniques ne présentent aucun danger ou risque grave pour la santé humaine »;

« la Haute Autorité a commis une erreur de droit en faisant usage des notions d’effets indésirables graves et de risques sérieux alors que l’article L. 1151-3 du code de la santé publique permet au pouvoir réglementaire d’interdire tout acte à visée esthétique à la seule condition qu’il présente un danger grave ou une suspicion de danger grave pour la santé humaine ; qu’en ne définissant pas, de manière légale, la notion de danger grave ou de suspicion de danger grave pour la santé humaine, la Haute Autorité n’a pas permis au titulaire du pouvoir réglementaire d’apprécier s’il y a lieu d’interdire les techniques de lyse adipocytaire » ;

« l’avis est entaché d’erreur de qualification juridique des faits en ce qu’elle ne justifie pas la dangerosité des pratiques de lyse adipocytaire ; que toutes les techniques concernées sont réalisées au moyen de matériels médicaux portant le marquage CE et ont donc, lors de la procédure de certification, apporté la preuve qu’un niveau élevé de protection de la santé et de la sécurité était assuré » ;

« les risques encourus sont acceptables au regard des bénéfices escomptés » ;

« les matériels médicaux permettant la réalisation des techniques interdites par le décret contesté n’ont fait l’objet ni d’un signalement à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ni d’une procédure de sauvegarde de la part de l’État français […] l’innocuité de ces matériels prouve que les techniques de lyse adipocytaire sont sans conséquences graves pour la santé humaine » ;

« la Haute Autorité a commis une autre erreur de qualification juridique des faits en considérant que toutes les techniques non invasives sont suspectées de constituer un danger grave pour la santé humaine alors même qu’elle reconnaît être dans l’incapacité de déterminer les causes des complications rapportées ».

Les conclusions de la cour suprême sont donc particulièrement claires. Elle confirme que ces techniques n’ont jamais présenté de dangerosité et que les éléments avancés par la HAS ne sont pas recevables dans leur état du fait d’erreurs flagrantes d’appréciation. Aucun des arguments des promoteurs du décret n’a donc été retenu. Le message nous apparaît sans ambiguïté et c’est donc renforcés par l’appui du Conseil d’Etat que nous poursuivons notre démarche de bonnes pratiques et notre activité de recherche et développement pour mettre à disposition des professionnels et des consommateurs des appareils toujours plus sûrs et performants dans le traitement de la cellulite et du tissu adipeux.

http://www.conseil-etat.fr/cde/node.php?articleid=2372

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Nouvelle règlementation: une opportunité à saisir

Comme nous l’avons écrit plusieurs fois, le décret sur la lyse adipocytaire a soulevé de vives critiques tout à fait justifiées. Cependant, nous tenions à apporter un discours plus nuancé et à mettre en lumière les aspects positifs qu’il peut présenter.

Bien que ces dispositions aient été prises suivant une logique discutable, elles ne sont pas totalement dépourvues de sens. En effet, le marché des équipements à visées esthétiques est particulièrement concurrentiel, et ce d’autant plus depuis l’arrivée des matériels chinois à bas prix. Ce phénomène a commencé à produire ses dérives : technologie des ultrasons à cavitation proposée directement au grand public, allégations trompeuses sur des technologies mal maitrisée, etc. Même si jusqu’à présent aucun incident n’est à déplorer, une situation de risque potentiel s’est petit à petit installée.

Le recadrage que va amorcer le décret, par les exigences qu’il va formuler, permettra d’éloigner les acteurs peu soucieux de la sécurité et de la déontologie susceptibles de jeter l’opprobre sur le nom de techniques pourtant irréprochables, en leurs opposant des normes de qualité et de sécurité qu’ils ne pourront satisfaire, quand, dans le même temps, il renforcera le poids des acteurs fiables et sérieux tel que nous prétendons l’être.

Compte tenu de la présence de mesures pertinentes (homologation des appareils, obligation de prouver leur efficacité et leur innocuité, formation reconnue des opérateurs, etc.), et en admettant que l’Etat décide de revoir l’évidente disproportion de ses dispositions, ce décret présente une aubaine qui permettra plus de transparence et de sécurité pour tous.

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Suspension du décret… les recours se multiplient

La Confédération Nationale de l’Esthétique Parfumerie (CNEP) vient de publier un communiqué accusateur à propos du décret du 11 avril 2011 relatif à l’interdiction de la pratique d’actes de lyse adipocytaire à visée esthétique. Elle est relayée par la Société Française de Médecine Esthétique (SFME) qui publie, elle aussi, un communiqué allant dans le même sens.

La SFME rappelle tout d’abord quelques points choquants de cette affaire. Il est bon de savoir, par exemple, que c’est uniquement sur la base d’incidents survenus dans un même cabinet et concernant la même technique (injections hypo-osmolaires) que la décision a été prise d’interdire toutes les techniques de traitement de la cellulite alternatives à la chirurgie esthétique. Selon cette même logique, un cabinet médical, ayant eu plusieurs cas de complications après une série de vaccinations en raison de conditions d’hygiène insuffisantes dans l’utilisation des seringues, pourrait entraîner au niveau national l’interdiction pour absolument tout le monde d’utiliser des seringues, et donc de pratiquer des intraveineuses, des tatouages, l’acupuncture, etc.

Le comble est que dans le même temps les technologies visées par ce décret ont présenté une sinistralité de 0 sur les cinq dernières années, ce qui dans un domaine où l’on touche au corps relève presque du miracle et démontre amplement la parfaite maîtrise qu’en ont les fabricants et les praticiens.

Tout cela vient confirmer nos premières impressions à savoir que ce décret est totalement injustifié, absurde et incohérent. Ainsi l’ensemble de la profession est mobilisé face à ce qui semble être une menace suffisamment élevée pour mettre en jeu sa survie. Cette simple statistique l’illustre bien : « L’activité minceur représente de mars à août 47 % en moyenne du chiffre d’affaires des instituts. » Selon la CNEP, il est question de 56 0000 emplois directs ou indirects affectés sur l’axe Institut et SPA. Les plus grandes chaînes spécialisées sur l’axe minceur pourraient, elles, perdre 70% de leur chiffre d’affaires. Du coup, les réactions ne se sont pas faites attendre, portées par des organismes reconnus et représentatifs de la profession : deux recours en suspension et deux en annulation, une pétition nationale, un recours devant le Conseil d’Etat.

L’importance de cette menace apparaît donc finalement comme la garantie la plus sûre à une prise de conscience des pouvoirs publics sur l’impossibilité de maintenir son cap sur cette question. Comment imaginer le sacrifice d’un pan de notre économie pour des raisons non justifiées ? Et cela d’autant plus que l’esthétique et le bien-être sont toujours considérés comme un fleuron de l’industrie française ; que nous sommes justement reconnus dans le monde entier pour la qualité de notre savoir-faire. C’est donc aux acteurs essentiels de ce marché, moteurs de l’innovation, que l’on porte atteinte ; hypothéquant ainsi la possibilité de voir émerger un jour en France un nouveau leader mondial de ce secteur dynamique et à l’immense potentiel.

Nous sommes confiants dans la réussite des actions visant à raisonner les pouvoirs publics tant les bénéfices pour la société de cette interdiction sont faibles et tant les intérêts à sa disparition sont grands.

Lire le communiqué de la SFME

Lire le communiqué de la CNEP

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Les traitements par ondes acoustiques restent d’actualité

Si vous pensiez qu’il était trop tard pour essayer ces techniques dont tout le monde parle et qui ont déjà bénéficié à des millions de personnes à travers le monde (4,8 millions de soins pratiqués aux Etats-Unis en 2010*), rassurez-vous, il est encore temps de vous y prêter ! Et ce malgré la récente réglementation entrée en vigueur le mois dernier et qui peut se résumer de manière relativement simple.

En effet, cette nouvelle réglementation interdit les pratiques de lyse adipocytaire (destruction des cellules graisseuses) ainsi que celles utilisant des « agents externes » (matériels) qui entraînent une lipolyse. Or la lipolyse est un phénomène naturel de l’organisme qui consiste à déstocker les graisses. Elle peut être aussi bien déclenchée par un programme diététique à visées amaigrissantes que par l’activité physique et musculaire.

Les ultrasons non focalisés n’entraînent en aucun cas la lyse adipocytaire de même qu’ils ne sont pas responsables du déclenchement de la lipolyse. Leur action consiste simplement à créer les conditions les plus favorables à cette dernière. Nutrisvelt est d’ailleurs le seul acteur de l’amincissement à avoir bâti son offre d’ondes acoustiques autour d’une action diététique et d’activité musculaire complète.

Nous rappelons également que l’utilisation des ondes acoustiques telle que pratiquée par Nutrisvelt se fait depuis des années contre la cellulite et les amas adipeux par les médecins esthétiques, les esthéticiennes et autres professionnels du bien-être. Le recul vis-à-vis de ces techniques est très important et a permis de démontrer, à de nombreuses reprises, leur caractère inoffensif pour la santé comme l’a d’ailleurs rappelé la Haute autorité de santé dans son rapport.

*Medical News Insight – The Aesthetic Guide January/February 2011

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Qu’en est-il réellement du décret sur la lyse adipocytaire ?

La semaine dernière, est paru au journal officiel un décret (à lire sur notre blog), basé sur un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), interdisant toutes les techniques de traitement des graisses autres que la liposuccion. Dans son Article 1, le décret interdit toute technique invasive sous forme d’injection pour cause de danger grave pour la santé humaine. Dans son Article 2, le décret précise qu’« est interdite en raison de la suspicion de danger grave qu’elle présente pour la santé humaine la mise en œuvre des techniques à visée lipolytique utilisant des agents physiques externes. »

En première lecture du décret, on peut donc comprendre que :

  1. seuls les matériels cités dans la note du décret et le rapport de la HAS (ultrasons focalisés, radiofréquence, infrarouges et laser) sont interdits ;
  2. les matériels non cités dans la note du décret sont autorisés (ultrasons non focalisés, palper-rouler, onde de choc…)

En deuxième lecture, l’Article 2 du décret ne nomme pas les agents physiques externes et de ce fait la note, comme le signale le Ministère de la Santé, ne propose que des exemples de techniques interdites. Si bien que l’interprétation dudit décret devient suggestive :

Notons que  nombre de techniques citées par le Ministère de la Santé ne provoque pas de lyse adipocytaire mais créent plutôt un environnement favorable à une lipolyse naturelle ; c’est notamment le cas des ultrasons basse fréquence du type UltraSlim 2A (US2A).

La difficulté à interpréter sans équivoque le décret renforce, à notre avis, son caractère discutable. Aussi, nous pensons que la troisième interprétation est celle qui évitera aux utilisateurs des techniques du concept Nutrisvelt de s’exposer aux risques de représailles des autorités. Il devient donc important de réviser le discours et de communiquer différemment.

Il nous apparaît clairement que le décret d’interdiction des agents externes est basé sur une contradiction de la HAS qui dans son rapport mentionne le caractère inoffensif de ces techniques : « Techniques à visée lipolytique, non invasives, utilisant des agents physiques externes, sans effraction cutanée (ultrasons focalisés, radiofréquence, laser, etc.). Aucun effet indésirable grave n’a été relevé avec ces techniques. » ; mais qui conclut que : « La mise en œuvre des techniques à visée lipolytique non invasives, utilisant des agents physiques externes, sans effraction cutanée (ultrasons focalisés, radiofréquence, laser, etc.) présente une suspicion de danger grave pour la santé humaine. »

L’interprétation équivoque du décret et la contradiction sur laquelle il est basé le rendent vulnérable. Diverses actions juridiques sont en cours pour demander la levée d’interdiction, puis la réformation du décret. Sont, entre autres, mobilisées la Confédération nationale de l’esthétique et de la parfumerie (CNEP) et l’Association française de médecine esthétique (AFME).

Quant aux actions des agences de l’Etat pour faire respecter l’application de ce décret suivant l’interprétation du Ministère de la Santé, auront-elles vraiment lieu ? A ce jour, aucune ne nous a été rapportée. En effet, il nous semble évident qu’en cas de pertes d’exploitation consécutives au décret et suite à l’abrogation du décret, tous les utilisateurs desdites techniques seraient en droit de demander des dommages et intérêts.

Quel est donc l’impact du décret sur le concept Nutrisvelt ?

L’impact est sans nul doute limité dans la mesure où la principale revendication « lipolytique » du concept provient de la diététique et, plus accessoirement, de la cosmétique (Caolise). En effet, le concept Nutrisvelt est avant tout basé sur le diagnostic de la composition corporelle par bioimpédancemétrie multifréquence (Aminostats BIO-ZM II) qui permet de mettre en place un programme de rééquilibrage alimentaire adapté à chacun au travers d’un logiciel d’analyse et de suivi nutritionnel. Cette prise en charge diététique de la perte de poids, qui s’accompagne de la prescription de compléments alimentaires et au cas échéant d’encas protéinés, se situe complètement hors décret.

Les matériels de soins sont accessoires au concept Nutrisvelt et permettent de préparer le tissu adipeux à une optimisation de la lipolyse naturelle stimulée par la diététique et l’activité musculaire (plateau oscillant UltraSlim Active). Rappelons d’ailleurs que la lipolyse est un phénomène physiologique et métabolique naturel, soit une réaction de dégradation des lipides afin de fournir de l’énergie à l’organisme.

Si l’interprétation du Ministère de la Santé est retenue, ce serait de toute évidence une décision qui condamnerait l’ensemble d’une profession et créerait un fossé concurrentiel au sein même de l’Union Européenne. Dans l’esprit de l’harmonisation européenne et même des références faites à la FDA américaine, il semble peu vraisemblable que la France puisse à ce point se distinguer des autres grandes nations.

Liens :

  1. Rapport de la HAS : http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-12/avis_techniques_lipolyse.pdf
  2. Décret n° 2011-382 du 11 avril 2011 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023845272&dateTexte=&categorieLien=id

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La haute autorité de la santé ne l’est pas tant que ça

Le décret n° 2011-382 du 11 avril 2011 relatif à l’interdiction de la pratique d’actes de lyse adipocytaire à visée esthétique et qui suscite dans notre profession une profonde inquiétude et surtout une profonde incompréhension tant il est injuste et incohérent, a été pris sur les bases d’un avis technique de la Haute autorité de santé (HAS) du 16 décembre 2010 demandé par la Direction générale de la santé.

Or si certains ont pu s’étonner qu’une institution majeure de la santé donne un avis aussi caricatural et contradictoire, ils devraient s’intéresser d’un peu plus près à cette organisation dont les manquements ne finissent pas de s’accumuler. Encore très récemment, avec l’affaire du Mediator qui a entraîné, face à l’ampleur du scandale, la réaction de toute la classe politique qui a abouti à la création d’une mission d’enquête parlementaire.

Si bien que dans leur rapport, au titre de la Mission sur la refonte du système français de contrôle de l’efficacité et de la sécurité des médicaments, les Professeurs Bernard Debré et Philippe Even se montrent extrêmement critiques vis-à-vis de la HAS. Voici quelques extraits choisis (lien vers le rapport complet en fin d’article) :

  • « d’une grande incapacité à définir des choix lisibles et à « prioriser » ses actions, et génératrice de décisions opaques et mal expliquées, avec beaucoup de mal à se démarquer de l’AFSSAPS. » (extrait du pré-rapport de la Cour des comptes d’octobre 2010)
  • « Au total, peu de décisions, encore moins de décisions qui ne soient pas contestables et parfois déjà des erreurs avérées, après 6 ans d'(in)existence, on ne peut que constater l’échec de l’HAS dans à peu près toutes ses missions et on peut se demander même à quoi elle a pu servir et en quoi elle a pu améliorer si peu que ce soit le système de santé. Que s’est-il passé de nouveau, meilleur ou seulement différent, avec l’HAS, depuis 2005 ? Rien. Le seul succès est qu’elle ait été, et reste, dirigée par un médecin de haut niveau. Sans quoi, le pire serait assurément arrivé. »

Nous pouvons donc légitimement nous demander quelle crédibilité peut être accordée à une institution qui est fortement remise en question par ses pairs. Mais dont les avis ne manquent pas de porter préjudice à toute une profession.

http://www.bernarddebre.fr/files/actus/file/RAPPORT_DEBRE_EVEN.pdf

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Bienvenu sur le blog Nutrisvelt

C’est avec plaisir que nous vous accueillons sur notre nouveau blog où nous vous informerons des nouveautés Nutrisvelt mais également où nous commenterons avec vous tout ce qui fait notre actualité et celle de notre secteur. Nous voulons faire de ce blog un lieu de débat et d’échange, où tous pourront s’exprimer dans le respect d’autrui et toujours de manière constructive pour que nous puissions tous ensemble progresser et réaliser nos objectifs.

Ce blog est un prélude à l’esprit de collaboration et de communauté que nous souhaitons développer autour de Nutrisvelt afin que l’inspiration que nous pourrons en retirer nous pousse toujours vers plus d’innovation, la clé de notre succès à tous.

Nous avons justement profité des deux dernières années, marquées par la crise financière de 2008, pour investir dans de nouveaux projets innovants. Que ce soit au niveau des produits, des logiciels ou bien des matériels, l’année 2011 verra une succession d’innovations qui porteront, nous l’espérons, votre activité vers de nouveaux horizons.

Nous vous invitons donc à être nombreux à nous rejoindre sur ce lieu d’échange et à vous abonner à notre blog pour être toujours à l’avant-garde de notre métier.

Toute l’équipe Nutrisvelt

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